Il y a des erreurs qui se produisent pour nous apporter des leçons salutaires et utiles. Partage de l’anecdote qui a fait que j’ai décidé d’écrire les publications « Les Maux du rédacteur » en 2017, avant qu’elles ne déboulent toutes sous forme d’articles sur ce site.
Une erreur qui en dit long…
Printemps 2017. Fin d’une matinée productive. J’avançais avec cette sorte de frénésie créatrice. Vous savez ? Cette dynamique qui fait que chaque clic est enthousiaste et énergique ? J’avais positionné avec impatience un bandeau sur ma page Facebook fraîchement créée. J’avais mis du temps à le composer pour qu’il me ressemble :
- j’avais choisi une photo personnelle qui représentait le début d’une nouvelle journée, avec sa lumière et ses espoirs infinis ;
- j’avais noté une phrase concise et claire pour la connecter avec mon objectif professionnel (aider les autres à rédiger plus rapidement).
Impatiente de le partager avec les autres et de mettre un check dans ma liste de choses à faire, j’avais téléchargé le tout – la joie au ventre – avant de passer à l’action suivante. Sauf que… sauf que la tâche n’était pas totalement accomplie !
Toute action entraine une réaction 🙂
Le ping des commentaires ne s’est pas fait attendre. Joëlle m’a signalé avec bienveillance que j’avais fait un joli travail, mais que j’avais aussi laissé une faute d’orthographe !
1 phrase, 9 petits mots, 1 faute ! « Oh mon Dieu ! »
Certains l’ont vue, d’autres pas ; heureusement, Joëlle me l’a signalée rapidement (Merci encore Joëlle !) et j’ai pu prendre le temps de corriger et de remettre en ligne une version aboutie.
Une correction qui m’en apprend beaucoup sur moi !
J’ai cliqué et observé mon bandeau corrigé. Respiré et pris un instant de recul.
J’adore l’orthographe et ne laisse pas passer ce genre d’erreur normalement. Alors que m’est-il arrivé ?
En fait, la réponse était simple :
Je me suis laissée emporter par mon impatience et j’ai oublié de me relire !
Obnubilée par l’image, la position des mots et les dimensions du tout, perturbée par le fait que c’était la première fois que je composais ce type de document, j’ai oublié l’essentiel : le message, sa justesse et sa correction à tous points de vue !
J’ai pris mon cahier et noté la bonne leçon du jour en quelques mots :
« L’impatience est l’ennemie de la rigueur ! »
J’ai aussi réalisé que je ne devais pas être la seule à avoir compris cette évidence, que beaucoup pourraient sûrement échanger sur un sujet tel que : « Comment calmez-vous votre impatience pour maintenir un juste niveau de rigueur dans vos écrits ? » ou « Combien de temps accordez-vous à votre relecture ? »
J’étais heureuse d’avoir corrigé mon bandeau et ravie que ce manque de rigueur passager ait été l’occasion d’un partage avec vous. De fait, j’ai pris une décision : consacrer le mardi aux échanges sur « les maux du rédacteur ». Ainsi, en 2017, j’ai rédigé 17 publications sur ces maux et les astuces pour les gérer au mieux.
L’impatience n’est qu’une créatrice de coquilles, qu’un obstacle parmi tant d’autres. Toutes les publications Facebook vont revenir sur le site sous forme d’articles dans les jours qui viennent.
Si une thématique précise vous fait envie, n’hésitez pas à me la proposer en commentaires.
Au plaisir de vous lire,
Caroline