vieille AnticDreams

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Vivre ses rêves, c'est les partager. Tek-Tales peut vous aider à les écrire, leur donner vie ou les éditer.
Partager un rêve peut le faire se réaliser

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Bonjour à tous,

Je m’appelle Lorainne Scibel. Comment me présenter en trois mots ? « Je suis Plume ! »

Jusqu’à très récemment, ma créativité personnelle oeuvrait dans l’ombre : j’écrivais des fictions et des poèmes, avant tout pour mon plaisir et parfois pour mes proches. L’étincelle dans leurs regards m’appelait. Elle m’invitait à partager plus largement. 2019 est l’année du changement. Je sors de l’ombre, pour entrer dans la lumière (« comme un insecte fou » chantonneront certains… ils n’auraient pas tout à fait tort :p ). DONC me voilà !

Que vous dire de mes écrits pour que vous ayez envie de me lire ?

  • Ils revêtent toujours le manteau de la poésie : j’aime l’élégance des mots.
  • Ils créent toujours une émotion quand ils sont partagés (notez que je n’ai pas dit que tout le monde aimait et s’extasiait en me lisant, mais je suis sûre que mon style ne vous laissera pas indifférents 😉 ).
  • Ils mettent en scène des personnages affables et fabuleux, tantôt épiques, tantôt éthiques, parfois maboules ou bien magiques… toujours attachants.

2019 est l’année du changement. Je sors de l’ombre, j’entre dans la lumière = je publie mon premier roman… le résultat d’un travail magnifique, réalisé avec l’aide de personnes formidables… une aventure extraordinaire que je veux partager avec vous !

Ci-après, vous trouverez

  • une nouvelle écrite en formation d’écrivain (le conte des Trois Petits Cochons revu à ma façon 😉 ) ;
  • les coulisses de la publication de mon premier roman ;
  • le pacte éditorial de « N’oublie Jamais – Le Duché de Bel-Ami » (et bientôt son prologue).

Venez échanger avec moi directement sur ma page Facebook ou contactez-moi par le biais de mon éditeur.
Bienvenue dans mon univers !

📖Lorainne

@LorainneScibel

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Avant « Il était une fois… »

Je suis Aimeric de Selve, vingt-cinq ans, Comte du Domaine depuis six ans. Dans quatre mois, ce sera le « Solstice du Loup ». Gérer cette « malédiction » chaque année est de loin la pire de toutes mes missions… La prospérité de nos récoltes dépend de cette satanée Louve… Pourtant, je doute : Légende ? Vérité ? Qui le sait ? Qui sacrifier cette fois ? Mes pères condamnaient les bagarreurs, les truands, les violents, mais à présent ? Tous ceux qui demeurent au Domaine grandissent, vivent sous cette menace ; ils se comportent au mieux. Alors qui ?

La Bête prend. Toujours. Beaucoup. Avec violence… En cinq cents ans, elle n’a jamais attaqué un seul animal : elle ne s’intéresse qu’aux Hommes et s’enrage à la mesure de leurs mauvaisetés.

Deux mois de prospection discrète. Une liste de noms et de « méfaits ». Je reste incapable de choisir. Ayant lu mon parchemin, le roi Romuald soupire.

– Je vous comprends, cher Comte : aucun de ces Hommes ne mérite une telle punition.

Par la fenêtre ouverte, des cris se font entendre. Romuald, l’œil sombre, laisse choir le document et se masse les tempes. Au milieu des jonquilles, je vois ses trois filles qui jacassent, jeunes, sveltes, insouciantes. J’envie leur petit monde clos, loin des préoccupations, des sacrifices et de la mort. Je peste malgré moi de les entendre harceler les serviteurs. Elles ont tout ! Quand je reporte mon attention sur le roi, ses traits sont durs, son regard résolu. Convaincu de l’avoir offensé, je baisse la tête en signe d’excuse. La voix brisée par une émotion indéfinissable, il m’annonce :

– Restez souper.

Je prends congé, perplexe, et reviens au soir.

Etrange repas ! Romuald, silencieux, irrité, observe ses filles qui paradent ou se chamaillent. A les côtoyer, je me dis qu’il aurait dû les appeler Paresse, Concupiscence et Arrogance. Elles sont… épuisantes ! Tout le contraire de leur mère, morte en les mettant au monde, et de leur père si réfléchi, si élégant.

– Assez !

Ce mot sorti comme un coup de tonnerre met fin à leur joute verbale. Le silence qui s’installe m’apaise jusqu’à ce que je croise le regard glacial du roi. Je me redresse, serrant chaque muscle de mon corps : je ne l’ai jamais vu dans une telle colère.

– Vous allez partir d’ici. Aucune de vous n’est digne d’être reine.

Une princesse ose :

– Vous allez nous marier ?

Un rictus sauvage sur les lèvres, il répond :

– Non. A quel homme ferais-je l’affront de vous donner ?

Il se lève, les regarde une à une et quitte la salle m’ordonnant de le suivre. Je les dévisage, gêné, les salue avec raideur avant de rejoindre mon souverain.

Le meilleur des rois… le pire des pères… J’oscille sur ma selle, perdu entre admiration et indignation. Quelle décision ! Je rentre au Domaine de Selve, suivi d’un carrosse. A son bord, trois jeunes femmes qui ont perdu leur titre. Ce qu’il leur reste ? Quelques biens, de l’or… Et un destin qu’elles ignorent !

Nous arrivons au terrain qui jouxte l’Orée du Bois. Elles y font construire trois demeures.

L’une veut une grande hutte en paille fermée d’une porte en bois. Quand je la flatte d’être économe, elle rit : « Non ! Je sais où sont mes priorités. Et moi, plus que tout, je veux être servie ! ». Manouka, belle mais paresseuse, n’a amené du palais que de l’or et un miroir… aussi grand que sa vanité !

La deuxième, Liana, fait construire une cabane en bois avec des dizaines de rangements, tiroirs, coffres ou casiers… De sa malle, elle sort et range déjà mille pampilles et se renseigne sur les lieux où elle pourra en acquérir d’autres. Pathétique : elle n’aspire qu’à tout posséder.

Annita, la troisième, veut une maison en pierre. Cette mademoiselle-je-sais-tout houspille le maçon, rabroue le charpentier jour après jour. Impossible de la trouver belle après l’avoir côtoyée ! Consciente d’avoir beaucoup dépensé, elle achète des graines, un livre de botanique et crée un potager.

Elles sont enfin installées. Je m’éloigne, satisfait de les quitter : ce sont trois furies !

De leurs activités, j’ai quelques échos. Manouka soigne son teint de pêche et l’éclat doré de ses longs cheveux ; Liana court les marchés, discute, chine, négocie et rapporte ses trésors pour les compter et les ranger ; Annita jardine ou lit, prenant tout le monde de haut. Elle nourrit ses deux sœurs qui la paient en livres ou en poèmes. Tous les soirs, elles se concertent sur combien d’or il leur reste et la peur de manquer attise leur discorde.

Régulièrement, le bûcheron vient se plaindre : le bruit quotidien de leurs disputes se répercute des bois jusque dans la vallée. Je le calme :

– Tout sera réglé au Solstice du Loup, vous le savez.

Cette échéance nourrit la patience de leurs voisins, qui gardent leur distance avec les nouvelles venues. Certains enfants croisant les demoiselles miment un loup et des cochons apeurés ; bien sûr, ils se font disputer. Car, sur ordre du roi, jamais la vérité ne doit leur être révélée.

Au soir du solstice d’été, je les trouve ensemble, attablées. Nous bavardons. Elles sont charmantes, me questionnent sur les fleurs à mon bras.

– Ce soir, nous célébrons l’Esprit de l’Eté. Pour qu’il protège nos récoltes, nous lui offrons des fleurs. J’ai pris la liberté d’en faire cueillir et tresser en couronne pour vos maisons.

Elles sont touchées. Ignorant l’amertume qui tapit ma bouche, je décore leurs portes. A présent, la Louve sait où frapper !

Tandis que je m’éloigne, meurtri par le mensonge, j’entends monter leurs cris suraigus. Une dispute ! Depuis la route, je les vois se séparer sans se regarder. Si elles savaient…

Le cri du loup retentit au loin. Mon destrier se cabre, me désarçonne et s’enfuit. Une douleur violente monte : j’ai la jambe cassée ! Je m’adosse au talus et dégaine mon épée. L’angoisse monte tandis que la lumière s’abaisse. Je prie Dieu pour qu’il me garde vivant.

Un nouveau hurlement, plus près. La lune ronde éclaire les trois maisons. Je reprends ma supplique pour que Dieu me garde sain d’esprit ! De là où je suis, je verrai tout. La Louve immense approche, sombre au point d’être sans contour. De sa gueule coulent des filets de bave argentés. Deux crocs blancs comme l’acier fendent l’obscurité. La lune dans ses prunelles brûle d’un feu furieux. Ses grognements de caverne et les « bôm » lourds de ses pas semblent emplir tout l’espace. Et voilà qu’elle hurle sa faim devant la hutte. Le vent accompagne son chant lugubre, si violent que l’abri oscille et s’effondre. La Bête approche du miroir. Il bascule sur elle. Manouka, jusque-là cachée derrière, se rue vers la cabane de Liana.

La Bête, énervée d’avoir manqué sa proie, se jette contre la cabane en grognant. Une fois encore le vent souffle. Les murs craquent et tremblent. Une brèche se crée. La Louve s’y glisse. Silence… BOUM ! La Louve couine. Les deux sœurs s’enfuient en hurlant jusqu’à la maison d’Annita.

Un nuage cache la lune. L’obscurité masque tout. Les bruits de saccage me paralysent. Bris de verre, craquements sourds. L’air porte à mes narines un mélange de bois et de rage, de miel et de sueur, de fleurs et de peur. Ce mélange m’enserre la poitrine, sur-stimule tous mes sens, jusqu’à mes papilles. Je me blottis au plus près du talus. Mon arme se fait de plus en plus lourde. Je dois la garder dressée.

Le silence se fait. Bôm, bôm, bôm. L’animal se déplace.

Gratte, gratte, ses griffes frappent et cherchent une ouverture dans la pierre. Soudain, la Louve hurle sa rage : les murs ne bronchent pas.

Je perçois le son étouffé d’une voix. Annita ! Elle s’enorgueillit d’avoir construit un abri aussi solide. Les deux autres protestent. Je n’y crois pas : elles se bagarrent dans un tel moment !

La lune revient, pleine, glacée. Une silhouette sur le toit. Leur querelle inaltérable. Je ferme les yeux et prie, pour elles et pour moi. Un craquement sourd se fait entendre : la Louve vient de tomber lourdement dans le foyer de la cheminée. Dans la maison, les cris fusent, stridents, déchirants. Une odeur de sang se répand et me donne la nausée. Puis plus rien.

Je scrute les environs. Des spasmes me tordent le ventre. Bôm, bôm, bôm. La Louve est là, à mes côtés. Elle porte l’odeur des sous-bois mais a le souffle écœurant d’un carnivore repu. De peur, j’en vomis mes tripes. Son regard brille, moqueur ; elle dépose quelque chose et s’en va. Brisé d’émotions, je m’évanouis.

A l’aube, je suis réveillé par cinq de mes hommes. Mes yeux découvrent, posées sur ma jambe, les couronnes de fleurs tressées à peine abîmées. Je n’ai donc rien rêvé.

Les traces du carnage nocturne sont partout présentes. Epaulé par un soldat, je me rends à la maison. Il m’ouvre la porte. La scène est… horrible ! D’Annita, il ne reste que des morceaux éparpillés : elle a été dévorée. Manouka exsangue gît sur le sol, marquées de traces de crocs dans le cou. Quant à Liana, elle est à genoux, pâle, immobile comme une statue antique, figée mais intacte. Mon cœur manque un battement. Je m’affale près d’elle, effleure sa joue blanche, lisse et… chaude ! Ma main saisit sa gorge et palpe… un pouls. Vivante !

Ce contact la sort de sa transe. Elle tourne les yeux vers moi.

– J’ai tout perdu.

Des larmes baignent ses cils. Elle ramasse la barrette à chignon de sa sœur disparue, en caresse chaque détail.

– Pour lire, elle s’attachait toujours les cheveux si serrés…

Elle se penche sur Manouka, lui ferme les yeux puis couvre son visage d’un mouchoir.

– Personne ne doit la voir ainsi. Elle n’aurait pas aimé.

Je ne sais plus que penser : sa respiration est calme, son ton assuré et ses larmes ne coulent pas ! Elle ajoute :

– J’aimerais les enterrer entre le bois et le potager.

J’acquiesce et ordonne de creuser les tombes tandis qu’elle s’affaire dans la maison. Avec les effets d’Annita, elle reconstitue l’équivalent d’un corps dans un grand drap. Ensuite, elle nettoie le corps de Manouka, l’habille d’une robe propre et la cache dans un autre linge blanc. Mes hommes les déplacent respectueusement. Elle recouvre les deux dépouilles de fleurs, de graines par dizaines, puis de terre lentement, refusant l’aide de quiconque.

Ma jambe guérie, les cauchemars persistants, je retourne au terrain de l’Orée, espérant tourner la page.

Des senteurs de fleurs m’accueillent au portail : le terrain en est parsemé ; une parcelle particulièrement dense jouxte le potager. Tout est net. Plus de paille : elle a dû être revendue. Le bois de la cabane ? Empilé dans un bûcher. Liana ? Elle est là, gracile ; elle pose un livre, s’approche et m’invite à entrer. Entre deux rosiers, un panneau de bois gravé : « Ci-gisent mes trésors ». Sentant mon émoi, elle me sourit timidement. Sa beauté me saisit ; son empathie me réchauffe le cœur. Liana !

Sur ma demande, le roi fait le trajet jusqu’à la demeure de sa fille. Ils s’entretiennent. Elle est polie, distante. Il vante les qualités que les gens lui prêtent ; elle lui répond qu’elle a appris une dure leçon, aisée à appliquer. Elle a changé. Le roi acquiesce, se lève et lui dit :

– Rentrons au palais.

Elle s’assombrit instantanément :

– Non. Ma terre est ici. Ici, je suis née ; ici, je mourrai un jour.

Le roi est estomaqué : nul ne lui dit jamais « Non ». Furieux, il tourne les talons et part sans un mot.

Moi, j’ai compris : elle parle d’une renaissance. Je plonge mon regard dans le sien. Je veux chasser l’ombre de ses iris.

– Je suis touché par votre attachement à cette terre qui est aussi la mienne. Je… reste votre protecteur dévoué.

Elle sourit, propose sa main que j’embrasse délicatement.

Depuis, régulièrement, je lui rends visite. Elle m’étonne : elle achète le pain le plus savoureux, les meilleures pommes, le chocolat le plus gourmand… Mais au-delà des mets et des choses, elle plaisante avec chaque vendeur, salue chaque artisan, tissant des liens qui suturent la plaie du Solstice au fil de ses échanges quotidiens.

Une nuit, la Louve lui a pris ses sœurs, attisant son goût de vivre, l’incitant à aimer les choses et les êtres. Depuis, chaque jour, elle brille à mes yeux par sa force et sa beauté, par l’équilibre qu’elle a su trouver, intelligent, raffiné. Et sa lumière chasse mes ténèbres. C’est vraiment une princesse… Ma princesse…

Liana devint Comtesse de Selve au printemps suivant et donna la vie à cinq enfants en bonne santé, deux demoiselles et trois gaillards bagarreurs. Pour les calmer, elle leur racontait l’histoire de trois petits cochons, frères et grognons, qu’un jour un loup voulut manger ; les cochons unis parvinrent à le chasser, oubliant à jamais de se disputer.

Ce conte, tout le monde aujourd’hui le connaît. Mais saviez-vous d’où il venait ?

📖Lorainne Scibel

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PACTE ÉDITORIAL

Lorainne Scibel est un nom de plume, une identité inventée, dédiée à cette partie de ma vie que je consacre à l’imaginaire et aux mots.

La collection « A Vouloir Percer Tes Secrets » poursuit un objectif clair : transmettre mes valeurs et mes idées de façon élégante et distrayante (voire captivante), au même titre que mes autres créations.

Pour remplir cette mission au mieux, il me paraissait important de me donner une ligne de conduite. Voilà donc, ci-dessous, le pacte que j’ai signé (avec moi-même et, de fait, avec tous ceux qui le liront) en amont de ma démarche.

  1. La Collection sera composée de cinq fictions, ni plus ni moins. Pourquoi ? Parce qu’il y a cinq doigts sur une main ; cela m’apparaît comme un signe que ce chiffre renferme une sorte de magie pleine de sens.
  2. Steam-Punk, Bit-Lit, Science-Fiction, Fantastique, Policier, Fantaisie, ma plume se voudra un mélange réfléchi, influencé par le meilleur de mes lectures, à la recherche de lecteurs adultes aussi éclectiques que moi.
  3. Chaque roman de la Collection aura un vernis dominant différent : j’aime varier les plaisirs, me lancer des défis, mettre du gingembre dans mon velouté de butternut, surprendre. (« N’oublie jamais » – avec ses cuirs, ses dentelles et ses vapo-machines – vous propose un univers saupoudré de notes assurément Steam-Punk).
  4. Mes récits seront des fictions, incluront toutes une histoire d’amour et se termineront en « Happy End » ; il s’agira donc de romances dans la plus pure définition de ce style. Cependant, pensez musc, yuzu, eau de riz et odeurs boisées : il n’y aura pas d’eau de rose dans mes écrits.
  5. Mes personnages pourront être hétéro ou homosexuels, parce que je ne veux pas restreindre le champ de leurs possibles et j’aime que vous ne puissiez pas prédire qui finira avec qui ; mes histoires contiendront des scènes de sexe, souvent douces, parfois plus torrides, toujours utiles au récit… parce que les Épreuves comme les Plaisirs font partie de la Vie.

Si l’un de ces cinq points ne vous convenait pas, contactez-moi : il existe des milliers d’histoires magnifiques, plus pudiques, plus prévisibles que les miennes, au style littéraire savoureux, que je pourrai vous conseiller (j’en dévore régulièrement 😉 et j’adore qu’on m’en conseille).

Voilà les engagements que j’ai pris… et dire que j’ai trouvé un éditeur qui était prêt à me suivre dans ce projet un peu fou ?!

Et si je devais vous demander un engagement à vous ? En tant que lecteurs ? Vous pouvez aimer ou ne pas aimer mes livres (j’espère évidemment que vous les aimerez). Vous pouvez les commenter (je vous encourage à le faire, de façon productive, pour que je m’améliore à chacun de nos échanges). Vous pouvez lire mes récits dans le désordre (même si je vous assure qu’il sera plus émoustillant de vous laisser conduire du début vers la fin). En fait, vous êtes totalement libres, sauf pour une chose : mes histoires contiendront toutes des secrets que je vous prie de ne pas divulguer. Même si vous n’êtes pas fan, laissez aux autres la liberté de découvrir, de frémir, de vibrer et d’essayer de deviner.

J’aurai plaisir à échanger avec vous. Vous pouvez me rejoindre sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/LorainneScibel/

Lorainne Scibel

NB : Le prologue de mon roman « Noublie jamais – Le Duché de Bel-Ami » apparaîtra bientôt dans cette section 😉

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Bonjour à tous,

Je m’appelle Jérôm Bird. Et je suis un ami.

La plupart des textes que vous allez lire et entendre sur la chaîne Clefs d’Encres-Unies ont été écrits il y a fort longtemps, puis retravaillés avant d’être enfin partagés avec vous.

La première fois que j’ai pris la plume ce fut au retour d’un voyage en Inde. J’avais 23 ans. Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire, même si mes mots aujourd’hui ne sont que des éclats d’émotions éparpillées, vives ou feutrées, souvent indignées, que je jette là sur le papier blanc, tâcheté parfois aussi de quelques larmes d’acier aux reflets translucides.

J’aime à m’essayer à jouer de la plume comme on joue de la musique, posant mes notes en syllabes, en allitérations, en dissonances-critiques et même en rimes parfois aussi sarcastiques qu’énigmatiques.

Comme la Terre viendrait à réapprendre d’elle-même, l’artiste véritable n’est autre qu’un révélateur de ses splendeurs. Moi, j’écris, puis je partage… en quête d’un bonheur universel, encré dans nos coeurs, nourri par nos esprits, porté par nos âmes, avec une seule prière en tête :

« Que le bonheur des uns fasse le bonheur des autres ! »

Ami(e)s entendez, voici mon Appel…

Jérôm

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Un projet vers le bonheur

Clés d’Encres-Unies (Vers l’Universel) est une chaine audio-littéraire, dont la vocation est d’inspirer l’imagination et d’inviter à « l’Activisme des Imaginaires ».

Contemplative, interactive, créative et participative, elle proposera d’essayer de comprendre, d’appréhender et de ressentir – ensemble – la réalité et le monde d’aujourd’hui, au cours d’une odyssée intérieure nourrie des textes qui seront offerts en partage.

Il s’agira, pour le lecteur-auditeur, de devenir acteur du récit autant que du voyage en contribuant de façon interactive aux propos à travers ses propres réflexions, ses intuitions et ses commentaires.

Le rêve sous-jacent à Clés d’Encres-Unies est véritablement de faire émerger une vision commune d’un futur possible, en créant une impulsion participative, un élan à la fois individuel et collectif.

Sans préjugé, sans parti-pris, sans attentes particulières non plus, mais avec un cœur et un esprit suffisamment ouverts, Clés d’Encres-Unies sera ainsi une fenêtre sur le monde possible de demain.

Avec cette intention claire, cette éthique de la Lettre et cette attitude pondérée du cœur et de l’âme enracinées dans la difficile réalité d’aujourd’hui, peut-être qu’un « certain Bonheur Possible » émergera de cette odyssée intérieure nourrie de nos collectifs partages.

Puisse la chaine Clés d’Encres-Unies Vers l’Universel être le terreau de la Famille Humaine qui engendrera demain les âmes fortes et joyeuses ainsi que les cœurs doux et puissants des générations futures.

Bienvenue à vous, Cœurs d’Encres.
A vos plumes inventives et vos outils d’expressions créatives.

« L’imagination est la mémoire du Futur » et « Le futur, c’est maintenant ! »

Le meilleur est à venir.
The best is yet to come.

Premier Episode à venir : « Une Pensée Gouvernante pour Demain ».

Jérôm Bird

[/x_tab][/x_tabs][/cs_column][/cs_row][cs_row inner_container= »true » marginless_columns= »false » _label= »Parutions » style= »margin: 0px auto;padding: 0px; »][cs_column fade= »false » fade_animation= »in » fade_animation_offset= »45px » fade_duration= »750″ type= »1/2″ style= »padding: 0px; »][cs_element_text _id= »39″ ][/cs_column][cs_column fade= »false » fade_animation= »in » fade_animation_offset= »45px » fade_duration= »750″ type= »1/2″ style= »padding: 0px; »][cs_element_image _id= »41″ ][/cs_column][/cs_row][/cs_section][cs_element_section _id= »42″ ][cs_element_row _id= »43″ ][cs_element_column _id= »44″ ][cs_element_headline _id= »45″ ][/cs_element_column][/cs_element_row][cs_element_row _id= »46″ ][cs_element_column _id= »47″ ][x_tab_nav type= »four-up » float= »top »][x_tab_nav_item title= »CRÉER » active= »true »][x_tab_nav_item title= »ÉDITER » active= »false »][x_tab_nav_item title= »IMPRIMER » active= »false »][x_tab_nav_item title= »PUBLIER » active= »false »][/x_tab_nav][x_tabs][x_tab active= »true »]Ici bientôt les références des site, des livres ou des vidéos qui pourraient vous aider à passer de l’idée à l’action ![/x_tab][x_tab active= »false »]Ici bientôt les références des site, des livres ou des vidéos qui pourraient vous aider à apporter les touches finales qui préparent votre création à son partage ![/x_tab][x_tab active= »false »]Ici bientôt les références des site, des livres ou des vidéos qui pourraient vous aider à créer le support physique qui met en valeur votre création ![/x_tab][x_tab active= »false »]Ici bientôt les références des site, des livres ou des vidéos qui pourraient vous aider à rendre public votre création ![/x_tab][/x_tabs][/cs_element_column][/cs_element_row][/cs_element_section][/cs_content][cs_content_seo]Partager un rêve peut le faire se réaliser

Pourquoi créer le département éditorial ?
Aider les gens à exprimer tout leur potentiel à l’écrit est l’occasion de rencontres incroyables. Parmi mes clients, il y a des auteurs en puissance qui gardent en eux des récits à couper le souffle ou réalisent des clichés absolument fascinants. Mais passer le cap de l’édition ou de la publication est un challenge qu’ils ne parviennent pas à relever.
Ayant moi-même affronter les mêmes peurs et les mêmes problématiques, une personne m’a demandé de l’accompagner. Le programme de mentorat éditorial « VIBRATIONS » était né. Restait à créer un point de départ, pour accueillir les baroudeurs qui embarquent  pour cette aventure unique. Mon département éditorial.

« Bienvenue chez AnticDreams ! Donnons vie aux rêves qui vibrent en vous ! »
Pourquoi « AnticDreams » ?
Mon mari fait partie de ces personnalités incroyables qui cultivent des talents artistiques fabuleux à titre privé : il fait des photographies qui font briller mes yeux et battre mon coeur plus vite. Depuis des années, il signe ses photos « AnticDreams » et a accepté que je reprenne ce nom porteur de tellement de sens pour nous deux pour le département éditorial de Tek-Tales.

Un partage est une émotion, une ancre entre le passé et l’avenir et le pas indispensable vers la concrétisation d’un rêve !

Que trouverez-vous sur cette page ?
Vous trouverez ici (petit à petit) les références des articles, livres, sites ou vidéos qui m’ont aidés – nous ont aidés – à franchir chaque étape. Chaque mentoré y a aussi son espace pour vous présenter quelques créations. Découvrez dès à présent le travail de Lorainne 😉
A partager et commenter !
Au plaisir de vous lire,
Caroline

Lorainne Scibel
#jécrisetjelisdesromancesetjassume
Qui suis-je ?Avant Il était une foisCoulisses de mon premier romanN’oublie jamais – Le Duché de Bel-AmiBonjour à tous,
Je m’appelle Lorainne Scibel. Comment me présenter en trois mots ? « Je suis Plume ! »
Jusqu’à très récemment, ma créativité personnelle oeuvrait dans l’ombre : j’écrivais des fictions et des poèmes, avant tout pour mon plaisir et parfois pour mes proches. L’étincelle dans leurs regards m’appelait. Elle m’invitait à partager plus largement. 2019 est l’année du changement. Je sors de l’ombre, pour entrer dans la lumière (« comme un insecte fou » chantonneront certains… ils n’auraient pas tout à fait tort :p ). DONC me voilà !
Que vous dire de mes écrits pour que vous ayez envie de me lire ?

Ils revêtent toujours le manteau de la poésie : j’aime l’élégance des mots.
Ils créent toujours une émotion quand ils sont partagés (notez que je n’ai pas dit que tout le monde aimait et s’extasiait en me lisant, mais je suis sûre que mon style ne vous laissera pas indifférents 😉 ).
Ils mettent en scène des personnages affables et fabuleux, tantôt épiques, tantôt éthiques, parfois maboules ou bien magiques… toujours attachants.

2019 est l’année du changement. Je sors de l’ombre, j’entre dans la lumière = je publie mon premier roman… le résultat d’un travail magnifique, réalisé avec l’aide de personnes formidables… une aventure extraordinaire que je veux partager avec vous !
Ci-après, vous trouverez

une nouvelle écrite en formation d’écrivain (le conte des Trois Petits Cochons revu à ma façon 😉 ) ;
les coulisses de la publication de mon premier roman ;
le pacte éditorial de « N’oublie Jamais – Le Duché de Bel-Ami » (et bientôt son prologue).

Venez échanger avec moi directement sur ma page Facebook ou contactez-moi par le biais de mon éditeur.
Bienvenue dans mon univers !
📖Lorainne
@LorainneScibelAvant « Il était une fois… »
Je suis Aimeric de Selve, vingt-cinq ans, Comte du Domaine depuis six ans. Dans quatre mois, ce sera le « Solstice du Loup ». Gérer cette « malédiction » chaque année est de loin la pire de toutes mes missions… La prospérité de nos récoltes dépend de cette satanée Louve… Pourtant, je doute : Légende ? Vérité ? Qui le sait ? Qui sacrifier cette fois ? Mes pères condamnaient les bagarreurs, les truands, les violents, mais à présent ? Tous ceux qui demeurent au Domaine grandissent, vivent sous cette menace ; ils se comportent au mieux. Alors qui ?
La Bête prend. Toujours. Beaucoup. Avec violence… En cinq cents ans, elle n’a jamais attaqué un seul animal : elle ne s’intéresse qu’aux Hommes et s’enrage à la mesure de leurs mauvaisetés.
Deux mois de prospection discrète. Une liste de noms et de « méfaits ». Je reste incapable de choisir. Ayant lu mon parchemin, le roi Romuald soupire.
– Je vous comprends, cher Comte : aucun de ces Hommes ne mérite une telle punition.
Par la fenêtre ouverte, des cris se font entendre. Romuald, l’œil sombre, laisse choir le document et se masse les tempes. Au milieu des jonquilles, je vois ses trois filles qui jacassent, jeunes, sveltes, insouciantes. J’envie leur petit monde clos, loin des préoccupations, des sacrifices et de la mort. Je peste malgré moi de les entendre harceler les serviteurs. Elles ont tout ! Quand je reporte mon attention sur le roi, ses traits sont durs, son regard résolu. Convaincu de l’avoir offensé, je baisse la tête en signe d’excuse. La voix brisée par une émotion indéfinissable, il m’annonce :
– Restez souper.
Je prends congé, perplexe, et reviens au soir.
Etrange repas ! Romuald, silencieux, irrité, observe ses filles qui paradent ou se chamaillent. A les côtoyer, je me dis qu’il aurait dû les appeler Paresse, Concupiscence et Arrogance. Elles sont… épuisantes ! Tout le contraire de leur mère, morte en les mettant au monde, et de leur père si réfléchi, si élégant.
– Assez !
Ce mot sorti comme un coup de tonnerre met fin à leur joute verbale. Le silence qui s’installe m’apaise jusqu’à ce que je croise le regard glacial du roi. Je me redresse, serrant chaque muscle de mon corps : je ne l’ai jamais vu dans une telle colère.
– Vous allez partir d’ici. Aucune de vous n’est digne d’être reine.
Une princesse ose :
– Vous allez nous marier ?
Un rictus sauvage sur les lèvres, il répond :
– Non. A quel homme ferais-je l’affront de vous donner ?
Il se lève, les regarde une à une et quitte la salle m’ordonnant de le suivre. Je les dévisage, gêné, les salue avec raideur avant de rejoindre mon souverain.
Le meilleur des rois… le pire des pères… J’oscille sur ma selle, perdu entre admiration et indignation. Quelle décision ! Je rentre au Domaine de Selve, suivi d’un carrosse. A son bord, trois jeunes femmes qui ont perdu leur titre. Ce qu’il leur reste ? Quelques biens, de l’or… Et un destin qu’elles ignorent !
Nous arrivons au terrain qui jouxte l’Orée du Bois. Elles y font construire trois demeures.
L’une veut une grande hutte en paille fermée d’une porte en bois. Quand je la flatte d’être économe, elle rit : « Non ! Je sais où sont mes priorités. Et moi, plus que tout, je veux être servie ! ». Manouka, belle mais paresseuse, n’a amené du palais que de l’or et un miroir… aussi grand que sa vanité !
La deuxième, Liana, fait construire une cabane en bois avec des dizaines de rangements, tiroirs, coffres ou casiers… De sa malle, elle sort et range déjà mille pampilles et se renseigne sur les lieux où elle pourra en acquérir d’autres. Pathétique : elle n’aspire qu’à tout posséder.
Annita, la troisième, veut une maison en pierre. Cette mademoiselle-je-sais-tout houspille le maçon, rabroue le charpentier jour après jour. Impossible de la trouver belle après l’avoir côtoyée ! Consciente d’avoir beaucoup dépensé, elle achète des graines, un livre de botanique et crée un potager.
Elles sont enfin installées. Je m’éloigne, satisfait de les quitter : ce sont trois furies !

De leurs activités, j’ai quelques échos. Manouka soigne son teint de pêche et l’éclat doré de ses longs cheveux ; Liana court les marchés, discute, chine, négocie et rapporte ses trésors pour les compter et les ranger ; Annita jardine ou lit, prenant tout le monde de haut. Elle nourrit ses deux sœurs qui la paient en livres ou en poèmes. Tous les soirs, elles se concertent sur combien d’or il leur reste et la peur de manquer attise leur discorde.
Régulièrement, le bûcheron vient se plaindre : le bruit quotidien de leurs disputes se répercute des bois jusque dans la vallée. Je le calme :
– Tout sera réglé au Solstice du Loup, vous le savez.
Cette échéance nourrit la patience de leurs voisins, qui gardent leur distance avec les nouvelles venues. Certains enfants croisant les demoiselles miment un loup et des cochons apeurés ; bien sûr, ils se font disputer. Car, sur ordre du roi, jamais la vérité ne doit leur être révélée.
Au soir du solstice d’été, je les trouve ensemble, attablées. Nous bavardons. Elles sont charmantes, me questionnent sur les fleurs à mon bras.
– Ce soir, nous célébrons l’Esprit de l’Eté. Pour qu’il protège nos récoltes, nous lui offrons des fleurs. J’ai pris la liberté d’en faire cueillir et tresser en couronne pour vos maisons.
Elles sont touchées. Ignorant l’amertume qui tapit ma bouche, je décore leurs portes. A présent, la Louve sait où frapper !
Tandis que je m’éloigne, meurtri par le mensonge, j’entends monter leurs cris suraigus. Une dispute ! Depuis la route, je les vois se séparer sans se regarder. Si elles savaient…
Le cri du loup retentit au loin. Mon destrier se cabre, me désarçonne et s’enfuit. Une douleur violente monte : j’ai la jambe cassée ! Je m’adosse au talus et dégaine mon épée. L’angoisse monte tandis que la lumière s’abaisse. Je prie Dieu pour qu’il me garde vivant.
Un nouveau hurlement, plus près. La lune ronde éclaire les trois maisons. Je reprends ma supplique pour que Dieu me garde sain d’esprit ! De là où je suis, je verrai tout. La Louve immense approche, sombre au point d’être sans contour. De sa gueule coulent des filets de bave argentés. Deux crocs blancs comme l’acier fendent l’obscurité. La lune dans ses prunelles brûle d’un feu furieux. Ses grognements de caverne et les « bôm » lourds de ses pas semblent emplir tout l’espace. Et voilà qu’elle hurle sa faim devant la hutte. Le vent accompagne son chant lugubre, si violent que l’abri oscille et s’effondre. La Bête approche du miroir. Il bascule sur elle. Manouka, jusque-là cachée derrière, se rue vers la cabane de Liana.
La Bête, énervée d’avoir manqué sa proie, se jette contre la cabane en grognant. Une fois encore le vent souffle. Les murs craquent et tremblent. Une brèche se crée. La Louve s’y glisse. Silence… BOUM ! La Louve couine. Les deux sœurs s’enfuient en hurlant jusqu’à la maison d’Annita.
Un nuage cache la lune. L’obscurité masque tout. Les bruits de saccage me paralysent. Bris de verre, craquements sourds. L’air porte à mes narines un mélange de bois et de rage, de miel et de sueur, de fleurs et de peur. Ce mélange m’enserre la poitrine, sur-stimule tous mes sens, jusqu’à mes papilles. Je me blottis au plus près du talus. Mon arme se fait de plus en plus lourde. Je dois la garder dressée.
Le silence se fait. Bôm, bôm, bôm. L’animal se déplace.
Gratte, gratte, ses griffes frappent et cherchent une ouverture dans la pierre. Soudain, la Louve hurle sa rage : les murs ne bronchent pas.
Je perçois le son étouffé d’une voix. Annita ! Elle s’enorgueillit d’avoir construit un abri aussi solide. Les deux autres protestent. Je n’y crois pas : elles se bagarrent dans un tel moment !
La lune revient, pleine, glacée. Une silhouette sur le toit. Leur querelle inaltérable. Je ferme les yeux et prie, pour elles et pour moi. Un craquement sourd se fait entendre : la Louve vient de tomber lourdement dans le foyer de la cheminée. Dans la maison, les cris fusent, stridents, déchirants. Une odeur de sang se répand et me donne la nausée. Puis plus rien.
Je scrute les environs. Des spasmes me tordent le ventre. Bôm, bôm, bôm. La Louve est là, à mes côtés. Elle porte l’odeur des sous-bois mais a le souffle écœurant d’un carnivore repu. De peur, j’en vomis mes tripes. Son regard brille, moqueur ; elle dépose quelque chose et s’en va. Brisé d’émotions, je m’évanouis.
A l’aube, je suis réveillé par cinq de mes hommes. Mes yeux découvrent, posées sur ma jambe, les couronnes de fleurs tressées à peine abîmées. Je n’ai donc rien rêvé.
Les traces du carnage nocturne sont partout présentes. Epaulé par un soldat, je me rends à la maison. Il m’ouvre la porte. La scène est… horrible ! D’Annita, il ne reste que des morceaux éparpillés : elle a été dévorée. Manouka exsangue gît sur le sol, marquées de traces de crocs dans le cou. Quant à Liana, elle est à genoux, pâle, immobile comme une statue antique, figée mais intacte. Mon cœur manque un battement. Je m’affale près d’elle, effleure sa joue blanche, lisse et… chaude ! Ma main saisit sa gorge et palpe… un pouls. Vivante !
Ce contact la sort de sa transe. Elle tourne les yeux vers moi.
– J’ai tout perdu.
Des larmes baignent ses cils. Elle ramasse la barrette à chignon de sa sœur disparue, en caresse chaque détail.
– Pour lire, elle s’attachait toujours les cheveux si serrés…
Elle se penche sur Manouka, lui ferme les yeux puis couvre son visage d’un mouchoir.
– Personne ne doit la voir ainsi. Elle n’aurait pas aimé.
Je ne sais plus que penser : sa respiration est calme, son ton assuré et ses larmes ne coulent pas ! Elle ajoute :
– J’aimerais les enterrer entre le bois et le potager.
J’acquiesce et ordonne de creuser les tombes tandis qu’elle s’affaire dans la maison. Avec les effets d’Annita, elle reconstitue l’équivalent d’un corps dans un grand drap. Ensuite, elle nettoie le corps de Manouka, l’habille d’une robe propre et la cache dans un autre linge blanc. Mes hommes les déplacent respectueusement. Elle recouvre les deux dépouilles de fleurs, de graines par dizaines, puis de terre lentement, refusant l’aide de quiconque.

Ma jambe guérie, les cauchemars persistants, je retourne au terrain de l’Orée, espérant tourner la page.
Des senteurs de fleurs m’accueillent au portail : le terrain en est parsemé ; une parcelle particulièrement dense jouxte le potager. Tout est net. Plus de paille : elle a dû être revendue. Le bois de la cabane ? Empilé dans un bûcher. Liana ? Elle est là, gracile ; elle pose un livre, s’approche et m’invite à entrer. Entre deux rosiers, un panneau de bois gravé : « Ci-gisent mes trésors ». Sentant mon émoi, elle me sourit timidement. Sa beauté me saisit ; son empathie me réchauffe le cœur. Liana !
Sur ma demande, le roi fait le trajet jusqu’à la demeure de sa fille. Ils s’entretiennent. Elle est polie, distante. Il vante les qualités que les gens lui prêtent ; elle lui répond qu’elle a appris une dure leçon, aisée à appliquer. Elle a changé. Le roi acquiesce, se lève et lui dit :
– Rentrons au palais.
Elle s’assombrit instantanément :
– Non. Ma terre est ici. Ici, je suis née ; ici, je mourrai un jour.
Le roi est estomaqué : nul ne lui dit jamais « Non ». Furieux, il tourne les talons et part sans un mot.
Moi, j’ai compris : elle parle d’une renaissance. Je plonge mon regard dans le sien. Je veux chasser l’ombre de ses iris.
– Je suis touché par votre attachement à cette terre qui est aussi la mienne. Je… reste votre protecteur dévoué.
Elle sourit, propose sa main que j’embrasse délicatement.

Depuis, régulièrement, je lui rends visite. Elle m’étonne : elle achète le pain le plus savoureux, les meilleures pommes, le chocolat le plus gourmand… Mais au-delà des mets et des choses, elle plaisante avec chaque vendeur, salue chaque artisan, tissant des liens qui suturent la plaie du Solstice au fil de ses échanges quotidiens.
Une nuit, la Louve lui a pris ses sœurs, attisant son goût de vivre, l’incitant à aimer les choses et les êtres. Depuis, chaque jour, elle brille à mes yeux par sa force et sa beauté, par l’équilibre qu’elle a su trouver, intelligent, raffiné. Et sa lumière chasse mes ténèbres. C’est vraiment une princesse… Ma princesse…

Liana devint Comtesse de Selve au printemps suivant et donna la vie à cinq enfants en bonne santé, deux demoiselles et trois gaillards bagarreurs. Pour les calmer, elle leur racontait l’histoire de trois petits cochons, frères et grognons, qu’un jour un loup voulut manger ; les cochons unis parvinrent à le chasser, oubliant à jamais de se disputer.
Ce conte, tout le monde aujourd’hui le connaît. Mais saviez-vous d’où il venait ?

📖Lorainne Scibel

PACTE ÉDITORIAL
Lorainne Scibel est un nom de plume, une identité inventée, dédiée à cette partie de ma vie que je consacre à l’imaginaire et aux mots.
La collection « A Vouloir Percer Tes Secrets » poursuit un objectif clair : transmettre mes valeurs et mes idées de façon élégante et distrayante (voire captivante), au même titre que mes autres créations.
Pour remplir cette mission au mieux, il me paraissait important de me donner une ligne de conduite. Voilà donc, ci-dessous, le pacte que j’ai signé (avec moi-même et, de fait, avec tous ceux qui le liront) en amont de ma démarche.

La Collection sera composée de cinq fictions, ni plus ni moins. Pourquoi ? Parce qu’il y a cinq doigts sur une main ; cela m’apparaît comme un signe que ce chiffre renferme une sorte de magie pleine de sens.
Steam-Punk, Bit-Lit, Science-Fiction, Fantastique, Policier, Fantaisie, ma plume se voudra un mélange réfléchi, influencé par le meilleur de mes lectures, à la recherche de lecteurs adultes aussi éclectiques que moi.
Chaque roman de la Collection aura un vernis dominant différent : j’aime varier les plaisirs, me lancer des défis, mettre du gingembre dans mon velouté de butternut, surprendre. (« N’oublie jamais » – avec ses cuirs, ses dentelles et ses vapo-machines – vous propose un univers saupoudré de notes assurément Steam-Punk).
Mes récits seront des fictions, incluront toutes une histoire d’amour et se termineront en « Happy End » ; il s’agira donc de romances dans la plus pure définition de ce style. Cependant, pensez musc, yuzu, eau de riz et odeurs boisées : il n’y aura pas d’eau de rose dans mes écrits.
Mes personnages pourront être hétéro ou homosexuels, parce que je ne veux pas restreindre le champ de leurs possibles et j’aime que vous ne puissiez pas prédire qui finira avec qui ; mes histoires contiendront des scènes de sexe, souvent douces, parfois plus torrides, toujours utiles au récit… parce que les Épreuves comme les Plaisirs font partie de la Vie.

Si l’un de ces cinq points ne vous convenait pas, contactez-moi : il existe des milliers d’histoires magnifiques, plus pudiques, plus prévisibles que les miennes, au style littéraire savoureux, que je pourrai vous conseiller (j’en dévore régulièrement 😉 et j’adore qu’on m’en conseille).
Voilà les engagements que j’ai pris… et dire que j’ai trouvé un éditeur qui était prêt à me suivre dans ce projet un peu fou ?!
Et si je devais vous demander un engagement à vous ? En tant que lecteurs ? Vous pouvez aimer ou ne pas aimer mes livres (j’espère évidemment que vous les aimerez). Vous pouvez les commenter (je vous encourage à le faire, de façon productive, pour que je m’améliore à chacun de nos échanges). Vous pouvez lire mes récits dans le désordre (même si je vous assure qu’il sera plus émoustillant de vous laisser conduire du début vers la fin). En fait, vous êtes totalement libres, sauf pour une chose : mes histoires contiendront toutes des secrets que je vous prie de ne pas divulguer. Même si vous n’êtes pas fan, laissez aux autres la liberté de découvrir, de frémir, de vibrer et d’essayer de deviner.
J’aurai plaisir à échanger avec vous. Vous pouvez me rejoindre sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/LorainneScibel/
Lorainne Scibel
NB : Le prologue de mon roman « Noublie jamais – Le Duché de Bel-Ami » apparaîtra bientôt dans cette section 😉

N’oublie jamais – Le Duché de Bel-Ami

Roman poche – 466 pages
Première édition brochée, limitée à 40 exemplaires
Dépôt légal : avril 2019
Couverture brillante – Pages blanches 80g
Auteur : Lorainne Scibel
Editeur : AnticDreams Editions
Imprimeur : CoolLibri.com
Prix de vente exceptionnel à 5€ TTC
ISBN 978-2-9567-0640-3

Clés d’Encres-Unis
#verslebonheurpossible
Qui suis-je ?Vers le bonheur possibleBonjour à tous,
Je m’appelle Jérôm Bird. Et je suis un ami.
La plupart des textes que vous allez lire et entendre sur la chaîne Clefs d’Encres-Unies ont été écrits il y a fort longtemps, puis retravaillés avant d’être enfin partagés avec vous.
La première fois que j’ai pris la plume ce fut au retour d’un voyage en Inde. J’avais 23 ans. Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire, même si mes mots aujourd’hui ne sont que des éclats d’émotions éparpillées, vives ou feutrées, souvent indignées, que je jette là sur le papier blanc, tâcheté parfois aussi de quelques larmes d’acier aux reflets translucides.
J’aime à m’essayer à jouer de la plume comme on joue de la musique, posant mes notes en syllabes, en allitérations, en dissonances-critiques et même en rimes parfois aussi sarcastiques qu’énigmatiques.
Comme la Terre viendrait à réapprendre d’elle-même, l’artiste véritable n’est autre qu’un révélateur de ses splendeurs. Moi, j’écris, puis je partage… en quête d’un bonheur universel, encré dans nos coeurs, nourri par nos esprits, porté par nos âmes, avec une seule prière en tête :
« Que le bonheur des uns fasse le bonheur des autres ! »
Ami(e)s entendez, voici mon Appel…
Jérôm
Un projet vers le bonheur
Clés d’Encres-Unies (Vers l’Universel) est une chaine audio-littéraire, dont la vocation est d’inspirer l’imagination et d’inviter à « l’Activisme des Imaginaires ».

Contemplative, interactive, créative et participative, elle proposera d’essayer de comprendre, d’appréhender et de ressentir – ensemble – la réalité et le monde d’aujourd’hui, au cours d’une odyssée intérieure nourrie des textes qui seront offerts en partage.

Il s’agira, pour le lecteur-auditeur, de devenir acteur du récit autant que du voyage en contribuant de façon interactive aux propos à travers ses propres réflexions, ses intuitions et ses commentaires.

Le rêve sous-jacent à Clés d’Encres-Unies est véritablement de faire émerger une vision commune d’un futur possible, en créant une impulsion participative, un élan à la fois individuel et collectif.

Sans préjugé, sans parti-pris, sans attentes particulières non plus, mais avec un cœur et un esprit suffisamment ouverts, Clés d’Encres-Unies sera ainsi une fenêtre sur le monde possible de demain.

Avec cette intention claire, cette éthique de la Lettre et cette attitude pondérée du cœur et de l’âme enracinées dans la difficile réalité d’aujourd’hui, peut-être qu’un « certain Bonheur Possible » émergera de cette odyssée intérieure nourrie de nos collectifs partages.

Puisse la chaine Clés d’Encres-Unies Vers l’Universel être le terreau de la Famille Humaine qui engendrera demain les âmes fortes et joyeuses ainsi que les cœurs doux et puissants des générations futures.

Bienvenue à vous, Cœurs d’Encres.
A vos plumes inventives et vos outils d’expressions créatives.

« L’imagination est la mémoire du Futur » et « Le futur, c’est maintenant ! »
Le meilleur est à venir.
The best is yet to come.
Premier Episode à venir : « Une Pensée Gouvernante pour Demain ».
Jérôm Bird

Clés d’Encre-Unies

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Des textes lus, partagés
6 épisodes bientôt en ligne
Partage et réflexion à l’honneur
Communauté des bâtisseurs de bonheur à venir
Auteur : Jérôm Bird

Quelques références à consulter pour partager vos rêves

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